alexandræ | |||||||||||||||
|
interpolation linéaire, suites, et f(1/x) = 1/f(x) : l'étrange cas de la racine carrée21–22 mars 2023l'approximation usuelle qu'on utilise pour calculer la racine carrée est celle de la méthode de newton-raphson. càd que √ l'idée était d'interpoler linéairement la racine carrée sur entre n² et (n+1)² d'un côté, et entre 1/(n+1)² et 1/n² de l'autre, pour tout n ≥ 1, donc ça nous fait une fonction f telle que f(n²(1−t)+(n+1)²t) = n(1−t)+(n+1)t et f((1−t)/(n+1)²+t/n²) = (1−t)/(n+1)+t/n pour t ∈ [0,1]. bon c'est pas tip-top, mais la véritable astuce que je souhaitais exploiter est la propriété suivante : √ et avec surprise... ça marche comme sur des roulettes ! on a en effet, en ayant testé d'interpoler entre les cubes successifs et les inverses de cubes successifs, il semble que les fonctions et suite analogues se bloquent au-delà d'un certain écart entre ∛, ou même x ↦ x2/3. j'sais pas si ce serait pas pck la distribution des carrés d'entiers est plus serrée que toute autre distribution d'entiers à puissance naturelle fixe, hormi les entiers puissance 1 (et 0) bien sûr. je pense qu'on pourrait creuser ce phénomène un peu davantage, va savoir ç'que ça pourrait nous donner. ce serait complètement inintéressant de tester les puissances irrationnelles, puisque tout entier ≥ 2 à une puissance irrationnel est transcendante (gelfond-schneider), donc y a pas d'entier dans (x ↦ xα)-1(ℕ\{0,1}). note du 22/03/2023 : au final, j'ai l'impression que ça dépend pas vraiment de la répartition des points d'interpolation. en effet, si on prend, pour n ≥ 1 et α ∈ ]0,1[, f0(n(1−t)+(n+1)t) = nα(1−t)+(n+1)αt et f0((1−t)/(n+1)+t/n) = (1−t)/(n+1)α+t/nα, fn(x) a l'air de toujours uniquement converger vers xα pour tout x ∈ ℝ>0 uniquement en α = 1/2. le mystère s'épaissit... x) mais bon, j'préfère quand même cette suite d'interpolations là :
| ||||||||||||||